Je ne crois pas en la masse…je crois que c’était déjà le titre d’un de mes podcast.
Je ne crois pas en la masse, car celle-ci ne peut que suivre un leader. On ne demande pas à la masse de réfléchir, mais de réagir, et surtout, elle est source d'angoisse, de colère, de peine, etc. c’est tout le groupe, qui doit tout porter sur ses épaules. Peu importe le nombre, nous sommes au final, seuls à tout porter. Je sais que cela peut sembler paradoxal, mais laissez-moi vous expliquer.
Imaginez, au lieu d'avoir une masse compacte de personnes, nous avons plusieurs groupes qui se forment naturellement autour de nous. Au lieu d'une masse, nous avons un ensemble d'individus qui peuvent, le cas échéant, ne pas être d'accord sur tout, qui seront par définition différents. Je crois sincèrement qu'un des plus gros problèmes de notre société contemporaine est de vouloir que tout le monde soit pareil, alors que de plus en plus de communautés diverses et variées se forment autour de n'importe quoi. C'est étrange et antinomique, comment cela pourrait-il bien fonctionner ?
Nous devons nous préoccuper de tout, tout nous offense, nous dérange, et nous avons aussi très peur de déranger, de devenir "problématique"... Est-ce là la clé du bonheur ? Est-ce cela qui va favoriser le vivre ensemble ? J'en doute.
Cette année, je vais essayer de prendre du recul... Rester préoccupé par mon cercle. Alors certains diront : "Oui, mais c'est égoïste, tu te fiches de tout". Oui et non... Je ne me fiche pas de tout, mais je refuse de subir l'angoisse de quelque chose que je ne maîtrise pas.
Alors, dans un monde où tout le monde penserait comme moi, plus aucun combat ne serait possible, plus aucune avancée. J'y ai également réfléchi, et c'est là que les cercles du bonheur entrent en action.
Regardez le schéma ci-dessous. :
On part de soi pour aller vers les autres. En partageant l'angoisse et en partageant la pensée, on se fatigue moins, on réfléchit mieux, et on trouve plus facilement des solutions.
Si l'on considère que se concentrer davantage sur ce qui nous entoure permet d'avoir l'esprit plus clair, je crois sincèrement que nous finirons par être plus forts ensemble. Comment pouvons-nous agir sur les problèmes du monde avant d'avoir résolu ceux qui nous touchent directement ? S'améliorer soi-même est une force, et si j'étais un peu conspirationniste, je dirais que les puissants, les dirigeants, n'ont aucun intérêt à ce que les gens aillent mieux, car cela risquerait de diminuer leur influence.
Avec ces cercles, les idées se transmettent naturellement, se développent, grandissent, s’améliorent avec l’énergie de chacun qui se concentre, pas une sorte d’explosion qui retombe après quelques semaines.
À méditer
Lionel